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Culture

GABON / CULTURE : UNE LUEUR D'ESPOIR POUR LES ARTISTES

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Après tant d'années de militantisme pour la reconnaissance du statut d'artiste, les artistes Gabonais voient à travers la présentation dudit texte à la table

Le Ministre gabonais de la Culture et des Arts Max Samuel Oboumadjogo a soutenu le projet portant sur le statut de l’artiste devant les sénateurs  mardi 4 avril 2023 au Palais du Sénat. Ce projet vise à apporter une légitimité et une inclusion sociale à de nombreux compatriotes qui ont choisi les arts comme carrière. Pendant près de deux heures, le ministre a parlé de  tous les contours du sujet et n'a cessé de rappeler que les droits d'auteurs permettront à l'artiste de mieux vivre, car nombreux d'entre eux sont dans une précarité qui ne dit pas son nom. 

 Le ministre lors de son audition a profité de l'occasion qui lui a été offerte pour lire devant les  sénateurs un "Plaidoyer" sur le statut de l'artiste en République Gabonaise. Cette audition a vu la mobilisation des artistes et acteurs culturels ce qui a constitué un soutien considérable au ministre chargé de mettre en œuvre le projet, qui a finalement été soumis au Sénat en attendant son approbation et sa mise en œuvre.

 

Les espoirs des artistes gabonais

Après tant d'années de souffrance les artistes gabonais aurait il déjà eu gain de cause sur leur débat de toujours la valorisation de leurs oeuvres,du fait qu il y ait plusieurs personnes qui vivent de leur arts,notons aussi. C’est un Max Samuel Oboumadjogo souriant et optimiste quant à sa première sortie de l’audition avec les Vénérables Sénateurs.Optimiste pour la raison que la première manche de sa bataille pour l’obtention du statut des acteurs culturels gabonais est un acquis. Il a pris fait et cause pour eux. Après l’étape du Sénat, le ministre de la Culture et des Arts sera attendu devant les Honorables députés pour l’exposé des motifs, toujours pour la même cause.

Il s'agit d'un tournant extrêmement important d'un dossier en attente de traitement depuis 1970. Il aura donc fallu 54 ans aux artistes gabonais pour qu'ils espèrent être payés pour leur activité. Leur attente ne s'est pas faite sans grincement de dents, ont fait remarquer certains observateurs locaux.

Par LINA WM

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